Actualités 2023

Félix Mérine, patron de UFR / Chanflor : « Nous serons constamment à l’offensive »

Après avoir terminé seconds lors de la première étape allant de Fort-de-France au Diamant, Félix Mérine et son équipe ont lutté jusqu’au bout contre Sara Energie Nouvelles/Autodistribution. Malgré une victoire qui leur a échappé de justesse, l’équipe de l’association robertine reste inébranlablement motivée. Félix Mérine partage avec nous un aperçu de ce début de Tour.

Suite aux difficultés rencontrées lors du prologue, vous terminez deuxièmes lors de la première étape. Est-ce une grande satisfaction pour vous ?

Oui, nous voulions nous rattraper après nos déboires initiaux. Nous ne devons pas dénigrer cette deuxième place. Il y a encore beaucoup d’étapes à venir. Je tiens à féliciter mon équipage qui a bien géré cette première étape. Nous avons navigué pendant 3 ou 4 heures. C’était une étape très exigeante. La deuxième étape s’annonce tout aussi difficile.

Avec Sara Energies Nouvelles/Autodistribution, vous avez livré une superbe fin de course. Selon vous, que vous a-t-il manqué pour remporter la victoire ?

Il nous manquait un peu d’énergie. Nous étions tous épuisés. Nous avions envisagé d’embarquer des yoleurs plus frais mais ils étaient sur le bateau suiveur. Malheureusement, l’arrivée était trop proche et le temps nécessaire pour les embarquer aurait été préjudiciable. C’est un dernier effort qui nous a manqué. C’est la réalité, il faut l’accepter. Nous étions assez loin d’eux au départ. Ils avaient une voile plus grande que la nôtre. Nous ne pensions pas pouvoir les rattraper. Bravo à eux. L’important est que nous restons dans la course.

L’absence de vent lors de cette première étape a-t-elle été un obstacle majeur à surmonter… ?

C’était extrêmement difficile. Nous avons dû ramer sans cesse… tout le temps. Certaines yoles sont arrivées avec beaucoup de retard à cause de ça. Si certaines équipes ne sont pas préparées pour faire face à ce genre de situations, il y aura des dégâts et l’écart au classement sera important.

Comment prévoyez-vous de récupérer physiquement après une telle étape… ?

Nous devrons avant tout nous reposer, boire de l’eau de coco (rires) pour bien récupérer. La deuxième étape sera difficile, tout comme celle de mercredi. Elle sera très longue. Si les conditions sont similaires à celles d’aujourd’hui, je crains que nous naviguions entre 5 et 6 heures.

Sara Energies Nouvelles/Autodistribution s’est imposée lors du prologue et de la première étape. Vous semblent-ils inatteignables ?

Ils sont excellents, c’est indéniable, mais pas invincibles. Il reste beaucoup d’étapes à venir. Nous verrons bien. Nous attaquerons constamment. Si nous ne le faisons pas, ils seront trop à l’aise. Je préfère regretter d’avoir trop attaqué que de regretter de ne pas avoir assez osé. Ce n’est pas dans ma nature. Que ce soit dans ma vie professionnelle ou sportive, j’ai toujours pris des risques. Aujourd’hui, je ne me vois pas participer à une course de yole avec un esprit pessimiste ou défaitiste. Non, ce n’est pas moi.

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